Dieu a dit : "Tu te lèveras devant ceux qui ont des cheveux blancs, tu honoreras la personne du vieillard, c'est ainsi que tu respecteras ton Dieu. Je suis l'Éternel." (Lévitique 19:32) ------- "Je resterai le même jusqu'à votre vieillesse et je vous soutiendrai jusqu'à vos cheveux blancs. C'est moi qui vous ai soutenus, et je vous porterai, oui, je vous soutiendrai et vous délivrerai." (Esaïe 46:4) ------- "L'Éternel m'adressa encore la parole en ces termes : Que vois-tu, Jérémie ? Je répondis : Je vois une branche d'amandier. Tu as bien vu, me dit l'Éternel. Eh bien, je veille sur ma parole pour accomplir ce que j’ai dit." (Jérémie 1:11-12)

Prier sans se relâcher. 1
 
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Dans l'évangile de Luc, nous trouvons un magnifique et édifiant enseignement de Jésus concernant la prière persévérante. J'ai mis en évidence (couleurs, soulignements, etc) divers détails qui m'ont interpellé.

Lisons :

« Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu'il faut toujours prier, et ne point se relâcher. Il dit : Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et qui n'avait d'égard pour personne. Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire: Fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps il refusa. Mais ensuite il dit en lui-même : Quoique je ne craigne point Dieu et que je n'aie d'égard pour personnenéanmoins, parce que cette veuve m'importune, je lui ferai justice, afin qu'elle ne vienne pas sans cesse me rompre la têteLe Seigneur ajouta : Entendez ce que dit le juge iniqueEt Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:1-8)

Voici un texte que je connais bien pour l’avoir lu de nombreuses fois. Pourtant, quel émerveillement de constater qu’un même texte de la Parole de Dieu semble inépuisable et encore m’interpeller. Bien plus, cette histoire, qu’il me semblait connaître quasiment par cœur, est encore capable, aujourd’hui, et certainement demain encore, de m’enseigner, de m’encourager, de nourrir ma foi, et surtout, de me communiquer un nouvel élan pour prier avec confiance et persévérance.

Ce n’est pas le premier enseignement que Jésus donne sur la prière ni le dernier. Ses disciples, telles des brebis affamées spirituellement, bénéficient au quotidien de cette herbe verte, nourriture fraîche, riche et abondante que l’on trouve lorsqu’on se laisse nourrir par le bon berger qui nous conduit dans de verts pâturages. Toutefois, ici, il va insister sur un point particulier que nous pouvons perdre de vue : La persévérance dans la prière. Prier, c’est bien, et nous sommes tous, enfin je l’espère, des chrétiens qui prions. Mais qu’en est-il de la prière persévérante ?

Nous avons là toute la raison d’être de cette parabole : « Il leur adressa une parabole pour montrer qu’il faut toujours prier et ne point se relâcher. » Merci au Seigneur pour cette précision qui n’avait peut-être pas été communiquée lorsque Jésus leur a livré la parabole. Quoiqu’il en soit, le texte nous dit dès le début le pourquoi de cette histoire.

Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, ma vie de prière est loin d’être à la hauteur de mes aspirations profondes. N’est-il pas difficile de prier ? Comment prier quand on a si peu de foi, ou même lorsqu’on ne sait pas par où commencer, tellement il y a de sujets de prière qui trottent dans notre tête. Et puis il y a tellement d’occupations quotidiennes qui nous ravissent ce temps de prière que nous pourrions mettre à profit. Et puis nous avons la mémoire tellement courte que nous oublions les exaucements dont Dieu nous a bénis autrefois ou même récemment. Nous avons plutôt tendance à considérer les prières non exaucées et, autant le dire, cela ne nous encourage pas forcément à livrer combat à genoux devant Dieu par la prière.

Alors lorsque nous devons faire face au constat des prières restées sans réponses, ces prières que nous lui adressons depuis tant d’années, pour nous, ou pour quelqu'un qui nous est proche, tel par exemple une maladie, une dépendance, une situation qui semble perdurer, comme un célibat qui est devenu difficile à supporter, ou une vie professionnelle qui nous pèse. Bref, autant le dire, notre vie de prière est souvent bien pauvre, sèche, sans ferveur. Quelquefois nous prions « parce qu’il faut prier », pour la journée, pour le conjoint, la famille, mais la foi, la confiance dans l’exaucement, fait souvent défaut. On a le sentiment que Dieu est sourd, où veut nous éprouver au-delà de ce que nous semblons pouvoir supporter. Résultat, nous prions peu. Ou encore nous prions, mais sans vraiment nous attendre à voir Dieu agir.

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