Dieu a dit : "Tu te lèveras devant ceux qui ont des cheveux blancs, tu honoreras la personne du vieillard, c'est ainsi que tu respecteras ton Dieu. Je suis l'Éternel." (Lévitique 19:32) ------- "Je resterai le même jusqu'à votre vieillesse et je vous soutiendrai jusqu'à vos cheveux blancs. C'est moi qui vous ai soutenus, et je vous porterai, oui, je vous soutiendrai et vous délivrerai." (Esaïe 46:4) ------- "L'Éternel m'adressa encore la parole en ces termes : Que vois-tu, Jérémie ? Je répondis : Je vois une branche d'amandier. Tu as bien vu, me dit l'Éternel. Eh bien, je veille sur ma parole pour accomplir ce que j’ai dit." (Jérémie 1:11-12)


 


William CAREY







 
William CAREY est né le 17 août 1761, à Paulerspury, en Angleterre et est entré dans la gloire céleste le 9 juin 1834, tandis qu'il était à Serampore, en Inde.

Ce qui caractérise le plus cet homme de foi, c'est sa ténacité et sa persévérance. En lisant sa biographie je me suis dit : "C'était un pittbull de la foi cet homme-là". J'ai vraiment été impressionné par sa hargne à persévérer. Rien ne le décourageait, et pourtant, il a vécu des épreuves qui auraient découragé la majorité d'entre nous. 

Déjà enfant, une petite anecdote qui met en relief ces traits de caractère qui seront utilisés par le Seigneur plus tard : "Enfant, William Carey avait une véritable passion pour l'étude de la nature. Sa chambre était pleine de collections d'insectes, de fleurs, d'oiseaux, d'œufs, de nids, etc. Un jour, alors qu'il essayait d'atteindre un nid d'oiseaux haut perché, il tomba d'un arbre. Lorsqu'il tenta d'y remonter, il tomba à nouveau. Il fit une troisième tentative, mais il tomba encore et se cassa la jambe. Quelques semaines plus tard, la jambe à peine rétablie, William rentra à la maison, le nid à la main. " Tu es remonté dans cet arbre ? " s'exclama sa mère. "Je ne pouvais pas faire autrement. Il fallait que j'aie ce nid, maman " répondit l'enfant."

Il deviendra plus tard, cordonnier. Toutefois, il avait un goût prononcé pour les grands voyages et lorsqu'il devint chrétien, à 18 ans, le feu de l'appel missionnaire prit naissance en son esprit et le poussera à partir pour l'Inde. Mais avant d'en arriver là, il aurait à affronter l'opposition de la part de chrétiens qui ne voyaient pas d'un bon oeil d'aller annoncer l'évangile aux 4 coins du monde (ce qui est pourtant un ordre du Seigneur quand on lit l'évangile de Matthieu, au chapitre 18, le verset 19 : "Allez, faites de toutes les nations des disciples ...").

William Carey était interpellé intérieurement par la pensée que de nombreux peuples du monde n’avaient jamais entendu la bonne nouvelle de l’évangile, et c'est lors d’une pastorale qui eut lieu en 1787, qu'il avait demandé un débat au sujet de l'ordre de Jésus de prêcher l’évangile aux païens. "Asseyez-vous, jeune homme, vous êtes un enthousiaste" (= « fanatique » dans le vocabulaire de l'époque), lança un pasteur âgé.
"Si Dieu veut convertir les païens, il le fera sans vous et moi !" lui faut-il dit. William n'insista pas, mais n’oublia pas son projet, et cinq ans plus tard, il publia son « Enquiry », livre d’une centaine de pages qui décrivait l’état de la population mondiale et l’obligation des chrétiens d’aller porter l’évangile aux peuples non atteints.

En mai 1792 il prêcha sur Ésaïe 54:2, enjoignant à ses auditeurs de se lancer dans l’évangélisation du monde « en s’attendant à de grandes choses de la part de Dieu et en tentant de grandes choses pour Dieu ». En octobre de la même année, une douzaine de personnes fondèrent la « Mission des Baptistes Particuliers pour la propagation de l’Évangile parmi les païens », mission qui existe toujours aujourd’hui sous le nom de "Baptist Missionary Society" (BMS).

Une fois arrivé en Inde, après bien des péripéties d'ailleurs, il commença à travailler parmi ce peuple. Il témoigna de sa foi, mais durant 7 ans, aucune personne n'embrassa la foi chrétienne.
Frustrant pour un missionnaire !
Aurais-je moi-même persévéré durant toutes ces années ? Arrivé à la fin de la troisième année je me serais peut-être dit : "Rien à faire ici, personne ne se convertira. Je n'aurais jamais dû venir" ... Mais William CONDUCTIER n'est pas William CAREY ! Il fallait, pour cette mission, un "pittbull" de la foi, et William CAREY était à la hauteur en matière de persévérance.

Quelques épisodes marquants confirment cette ténacité de William. Il travailla quelques lopins de terre afin d'y cultiver des légumes car cela constituait un excellent moyen de subsistance. Or, la terre n'étant pas facile à travailler, on le regarda un peu comme un fou. Son entreprise réussit, mais il dût faire face à plusieurs inondations qui détruisirent tout. Un problème récurrent en Inde que les inondations, et qui aurait découragé beaucoup de personnes, sauf ? William CAREY bien évidemment ! 

Il construisit aussi une usine d'indigo (teinture bleue très utilisée), mais un feu se déclara et détruisit plusieurs machines, ainsi qu'un long travail de traduction de la Bible qu'il avait commencé. Franchement, j'aurais abandonné ! Lorsqu'on a l'impression que le sort s'acharne contre nous, on finit souvent par laisser tomber, mais pas William CAREY !

Si son histoire vous intéresse, je vous encourage à vous procurer la biographie de cet homme de Dieu.

Dieu utilise toutes sortes d'hommes et de femmes, avec les forces et les faiblesses de chacun. Je garde toujours à l'esprit cette parole que le Seigneur donna à Paul qui l'avait supplié trois fois de le débarrasser de ce qu'il qualifiait "d'écharde dans la chair". Voici cette parole qui lui fut donnée :

"Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse" (2 Corinthiens 12:9

Le Seigneur appelle à le servir qui il veut, quand il le veut, comme il le veut et c'est à lui finalement, que revient toute la gloire.


William CONDUCTIER 

 
 



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